Le concept (de capitalisme linguistique) est de Frédéric Kaplan, il explique que la langue, qui était jusqu’ici un espace non marchand, est rentrée dans une logique capitalistique, avec contrôle des outils de production et organisation d’une spéculation. Le premier acteur à le contrôler a été Google, qui a proposé à la vente aux enchères des mots, des concepts. Qui dépense le plus sera le plus visible, via les liens sponsorisés. Avec l’IA, on va plus loin, je dirais qu’on est entré dans du capitalisme sémiotique, c’est-à-dire que tout ce qui fait sens – un mot, une image, une interaction, une expression – va s’inscrire dans une chaîne de valeur capitalistique et se voit soumis à des formes de spéculation. Le tout est déjà capté par les deux ou trois grandes sociétés qui détiennent le marché.
Un mythe s’effondre, une requête ChatGPT ne brûle pas plus d’énergie qu’une simple recherche Google
Une étude d'Epoch AI, relayée par TechCrunch, revoit à la baisse la consommation énergétique de ChatGPT. Contrairement aux estimations initiales de 3 Wh par requête, GPT-4o ne consommerait que 0,3 Wh. Cette réduction s'explique par l'optimisation des serveurs,...