Gérald Darmanin a annoncé que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris posait le plus grand défi logistique et sécuritaire pour le ministère de l’Intérieur, avec 326 000 spectateurs attendus et 45 000 forces de l’ordre mobilisées. Il a évoqué des menaces potentielles d’extrémistes de gauche, de droite et d’écologistes radicaux, ainsi que la menace terroriste, bien que non caractérisée spécifiquement pour les Jeux. Le Sneas, chargé des enquêtes administratives de sécurité, a intensifié ses efforts, passant au crible près d’un million de personnes liées aux Jeux, incluant athlètes, staff, journalistes, agents de sécurité, volontaires et spectateurs, avec 150 agents dédiés. Ces enquêtes, basées sur divers fichiers de police et de renseignement, visent à détecter tout risque potentiel, ayant déjà conduit à 280 refus d’accréditation. Le processus, critiqué pour son potentiel arbitraire, repose sur des éléments matériels concrets selon Julien Dufour du Sneas.
Il est grand temps de s’inquiéter de l’inflation des données collectées ces vingt dernières années par la police. Cette centralisation de l’information donne beaucoup de pouvoir aux personnes qui y ont accès.