30 associations demandent à mettre fin aux algorithmes de notation et à la suspension automatisée des droits, à développer l’explicabilité et l’accès à un interlocuteur humain et un contrôle de légalité indépendant des outils informatiques.
C’est donc une idéologie anti-pauvre, nourrie de préjugés qui est à la racine du problème. Cette défiance est également l’une des raisons du non recours, comme l’ont montré plusieurs études. Parfois ce sont les demandeurs qui sont rejetés, parfois les plus précaires font l’hypothèse qu’ils seront rejetés de toute façon, ou ne candidatent pas par honte d’être identifiés comme l’un de ces pauvres soi-disant paresseux.