La CAF a renforcé la surveillance des allocataires en intégrant la surveillance en temps réel des revenus dans son algorithme de notation. Malgré les préoccupations concernant la vie privée et les risques de décisions biaisées, la CNIL a autorisé cette mesure. Cela soulève des inquiétudes quant à la protection des données personnelles. Un appel à la mobilisation contre les pratiques de surveillance des administrations sociales, notamment la CAF, est lancé.
Pour rappel, le revenu est une des quelques quarante variables utilisées par la CAF pour noter les allocataires. Comme nous l’avions montré, plus le revenu d’un·e allocataire est faible, plus son score de suspicion est élevé et plus ses risques d’être contrôlé·e sont grands. C’est donc un des paramètres contribuant directement au ciblage et à la discrimination des personnes défavorisées.