Des artistes utilisent l’intelligence artificielle (IA) sur Instagram pour créer des œuvres originales, suscitant débats et intérêt. Certains explorent de nouvelles idées, comme Hassan Ragab en architecture, ou intègrent la biologie à la mode, comme Elmo Mistiaen. Joshua Vermillion repousse les limites de la créativité architecturale, tandis que Tony Rapacioli crée un univers narratif complexe. Polina Kostanda explore le surréalisme. Malgré des préoccupations éthiques, ces artistes continuent d’expérimenter avec l’IA.
Cet outil lui permet aussi d’explorer le pan caché de sa double identité d’Egyptien immigré aux Etats-Unis, en interrogeant l’habitat des pays moins riches, qu’Hassan Ragab juge « négligé par l’architecture, trop tournée vers l’amélioration du quotidien des happy few ». Une recherche qui « aurait pris quinze ans » s’il l’avait menée avec des moyens traditionnels, comme les outils de conception 3D classiques. Enfin l’IA lui permet de relativiser son importance en tant que créateur : « Ces images ne sont pas entièrement les miennes, mon ego artistique est devenu moins envahissant. »