Des travailleurs kényans des géants de la tech dénoncent leurs conditions de travail dans une lettre ouverte adressée au président Joe Biden lors des négociations commerciales entre le Kenya et les États-Unis. Ils évoquent des salaires bas, des horaires pénibles et un traitement injuste, dénonçant l’attitude des entreprises qui les exploitent.
Nous modérons Facebook, TikTok et Instagram, pour garantir que ces plateformes importantes ne soient pas inondées de discours de haine et d’incitations à la violence, rappellent ces travailleurs kényans. Nous étiquetons les images et le texte pour former des outils d’IA générative comme OpenAI. Notre travail consiste à observer des meurtres et des décapitations, des abus et des viols d’enfants, de la pornographie et de la zoophilie, souvent pendant plus de huit heures par jour. Beaucoup d’entre nous font ce travail pour moins de 2 dollars de l’heure.