L’externalisation croissante dans le journalisme, illustrée par des agences comme 6Medias, favorise la production rapide et standardisée d’articles au détriment des conditions de travail des journalistes, qui sont souvent mal payés et soumis à un rythme effréné. Cette tendance est amplifiée par l’émergence de l’intelligence artificielle, qui pourrait bientôt remplacer les journalistes humains par des outils automatisés chargés de générer du contenu. Ce développement risquerait de renforcer la précarité du métier et de réduire encore la qualité du journalisme, avec des éditeurs humains se limitant à vérifier le texte produit par les machines.
« À force de laisser les entreprises de médias chercher des moyens rapides pour faire de l’audience, elles vont regarder du côté de l’intelligence artificielle (IA), prédit un ancien responsable ayant fait appel à une agence de presse ubérisante. Un jour, on n’aura même plus besoin de journalistes mais d’éditeurs Web qui vérifient ce qui a été pondu par la machine. Une entreprise comme 6Medias sera alors peut-être elle-même remplacée par l’IA. » Et le journalisme d’écriture automatique atteindra son pinacle.