La surveillance numérique en Chine révèle une intrusion constante dans la vie des citoyens via des plateformes telles qu’Alipay et WeChat Pay. Bien que ces systèmes soient souvent fragmentés, ils influencent profondément la vie quotidienne, avec des impacts cognitifs et émotionnels notables. Les Chinois perçoivent cette surveillance comme un moyen nécessaire de corriger les défauts moraux, mais ils ressentent aussi frustration et stress. Pour faire face à cette intrusion, ils adoptent diverses stratégies d’évitement et de justification. Cette situation offre des parallèles intéressants avec les perceptions de la surveillance dans les démocraties libérales.
Les Chinois utilisent diverses tactiques pour gérer la surveillance numérique :
- Minimisation et normalisation : Ils nient ou minimisent l’importance de la surveillance, la considérant comme normale ou inévitable dans le contexte actuel.
- Ciblage des autres : Ils croient que la surveillance ne concerne que les personnes influentes ou malveillantes, pas les citoyens ordinaires comme eux.
- Détournement d’attention : Ils se concentrent sur des préoccupations immédiates comme la vie quotidienne ou les avantages pratiques de la technologie, ignorant les implications plus larges de la surveillance.
- Fatalisme : Ils acceptent la surveillance comme une réalité inévitable, estimant que résister ou discuter de son impact est futile.