Paris et Berlin ont bloqué une directive européenne visant à améliorer les conditions de travail des travailleurs des plates-formes numériques, entraînant l’échec des discussions après plus de deux ans. La France a critiqué le manque de critères clairs dans la dernière version de la directive, mettant ainsi fin à un processus de négociation de cinq ans sur la régulation du travail des plates-formes numériques en Europe.
Le trilogue du 8 février avait débouché sur une version allégée de la présomption de salariat, censée permettre aux travailleurs qui le souhaitent d’obtenir le statut de salariés et les droits y afférant (congés payés, arrêts maladie indemnisés, chômage), à condition de prouver le lien de subordination avec la plate-forme qui les emploie.