Sur les réseaux sociaux, de nombreux parents partagent des photos de leurs enfants, phénomène connu sous le terme « sharenting ». Selon des sondages, 39 % des bébés ont une empreinte numérique avant leur naissance et 53 % des parents français partagent des photos de leurs enfants en ligne. Le « sharenting » répond à divers besoins des parents, comme la recherche de reconnaissance ou le désir de documenter le développement de leurs enfants, et certains en tirent même des revenus en devenant influenceurs. Cependant, cette pratique pose des problèmes éthiques, notamment en matière de consentement des enfants et d’exposition à des risques en ligne. Les enfants, en grandissant, peuvent ressentir de l’embarras et de la méfiance vis-à-vis de ces partages, ce qui peut entraîner des conflits familiaux. Pour protéger les droits des enfants, des mesures législatives, comme le droit à l’oubli numérique, sont mises en place.
Cette pratique n’est pas sans poser un certain nombre de problèmes éthiques, parmi lesquels la question du consentement des enfants et leur exposition à des risques en ligne. Les enfants – une fois qu’ils ont dépassé le stade de la petite enfance et ont l’âge de comprendre le fonctionnement d’Internet – se montrent relativement critiques, méfiants vis-à-vis du partage de contenu les concernant sur les réseaux sociaux.