Le chercheur Camille Alloing rejette l’idée de dépendance aux médias sociaux, soulignant qu’ils répondent à des besoins fondamentaux. Il met en avant les mécanismes affectifs des plateformes, tout en reconnaissant les effets collatéraux de l’instrumentalisation affective par les publicitaires. Alloing préconise une éducation du public et une régulation collective.
Dans mes travaux, je ne vois pas de dépendance au sens neurophysiologique ou psychologique du terme. Croire que les médias sociaux peuvent générer une quelconque dépendance, c’est leur accorder beaucoup trop de pouvoir. C’est plutôt qu’elles répondent de manière directe ou indirecte à des besoins – que ce soit celui de socialiser, d’aimer, de s’indigner, ou, au contraire, de se distraire et de penser à autres choses que l’actualité. »