La présidence belge de l’Union européenne a reporté l’examen d’un projet de réglementation controversé qui nécessiterait des plateformes de messagerie comme WhatsApp et Signal de permettre l’accès aux messages chiffrés de bout en bout pour détecter les contenus pédopornographiques. Ce texte pourrait compromettre le chiffrement, attirant la critique d’Edward Snowden et des entreprises comme Signal, qui avertissent du risque pour la sécurité des données. La majorité qualifiée requise pour adopter le texte n’a pas été atteinte, notamment en raison de l’opposition de plusieurs États membres. Le texte sera examiné sous la présidence hongroise, qui est favorable à cette mesure.
Il était apparu, dans les heures qui ont précédé, que la majorité qualifiée requise ne serait pas atteinte face à ce qu’Edward Snowden, le lanceur d’alerte, qualifiait mardi soir, sur le réseau X, de “dispositif de surveillance de masse terrifiant“.