La thèse de Camille Girard-Chanudet explore le développement de l’IA juridique en se focalisant sur un outil d’anonymisation des décisions de justice à la Cour de Cassation. L’étude examine les acteurs impliqués, tels que les startups, la magistrature, et la modernisation publique. Elle met en lumière le rôle crucial des “annotatrices”, soulignant la dimension morale de leur travail.
L’attention et le soin porté est en décalage avec la position de simples « exécutantes » dans laquelle le reste de l’équipe open data semble souvent les dépeindre. Les annotatrices se sentent très responsabilisées, elles sont le maillon de la chaine qui prend soin des personnes.